Lors de la récente assemblée générale du comité des quartiers, certains participants se sont inquiétés de l’état de délabrement de la passerelle de Beauvallon permettant l’accès au centre ville à pied ou en vélo. Rappelant à l’occasion la triste fin annoncée de celle de Rabelais. Les élus présents ne la connaissait pas. Faut-il y voir un signe où le hasard faisant bien les choses, le Télégramme de ce jour nous apprend que la passerelle de Beauvallon sera rénovée cet été. On aurait bien aimé être informé de la décision.
Lire ci-après l’article du journal………
Véritable trait d’union entre le quartier Beauvallon et le centre de Saint-Brieuc, la passerelle Beauvallon enjambe la vallée de Gouédic depuis 1964. À compter de juin, et jusqu’à fin octobre, l’ouvrage de 83 mètres va être interdit d’accès pour être entièrement rénové. Coût total de l’opération : 480 000 €.
Elle n’est pas la plus connue des passerelles de Saint-Brieuc. Et, surtout, elle n’est pas la plus dégradée, titre qui revient haut la main à celle Rabelais, fermée depuis le 23 juin 2017. Pour autant, la passerelle Beauvallon, qui enjambe la vallée de Gouédic pour relier Beauvallon au centre-ville de Saint-Brieuc, n’est plus de première jeunesse. Revêtement de sol délité, corrosion apparente, peintures défraîchies….
Consciente de son vieillissement, la municipalité briochine a décidé de rénover cet ouvrage datant de 1964 et accessible par la côte Vendel, côté centre-ville ou par la rue des Cheminots, côté Beauvallon. « Mine de rien, il y existe un très gros trafic, la passerelle étant notamment empruntée par des assistantes maternelles avec poussettes », note Alain Ecobichon, adjoint en charge de l’aménagement de l’espace public. « Pour autant, aucuns travaux d’ampleur n’ont été réalisés depuis sa construction par la SNCF ».
83 mètres à rénover
Ce sera chose faite à compter du mois de juin, date à laquelle doit démarrer le chantier de confortement de la passerelle Beauvallon. Avec un coût estimé de 480 000 €, études préalables comprises, les travaux devraient, si tout va bien, se terminer fin octobre.
« On sait bien que ça ne va pas être simple pour les usagers de la passerelle, qui vont devoir faire des détours. C’est pour ça que nous démarrons les travaux à l’été, pour qu’il y ait moins d’impact », indique l’adjoint à l’aménagement de l’espace public.
Cinq mois indispensables pour rénover entièrement les 83 mètres de cet ouvrage adossé au pont ferroviaire. « Tout va être refait à l’identique. Ou presque puisque nous avons travaillé sur l’idée de sceller les garde-corps sur les côtés, alors qu’ils sont actuellement sur la passerelle. Cela permet de gagner quelques centimètres de largeur », détaille Alain Ecobichon. Qui espère que le chantier ne prendra pas de retard. « Le travail sur ce type d’ouvrages est toujours un peu complexe. La difficulté c’est que l’on ne peut découvrir les problèmes que lorsque l’on démonte ».
Initialement, le confortement de la passerelle Beauvallon
était prévu à l’été 2018. Pourquoi un tel retard ? « Nous avions
décidé de mettre les travaux de côté », répond l’adjoint. « La
municipalité avait décidé de travailler sur un aménagement global de la vallée
de Gouédic et je pensais important d’avoir une vision d’ensemble ».
La passerelle a donc été intégrée à ce travail. Tout comme la Côte à
Moussu, un des chemins d’accès à la vallée, dont les travaux devraient débuter
en novembre. « Tout ça nous permet de travailler en même temps sur les
aménagements de la vallée de Gouédic et de ses abords, et du plan de
déplacement inhérent », se félicite Alain Ecobichon.
Comme un clin d’œil, le coût d’envoi des travaux de la passerelle
Beauvallon coïncidera avec celui de la déconstruction de la passerelle
Rabelais. Cette dernière, qui ne peut être rénovée, sera entièrement démontée
du 3 au 7 juin. « C’est un créneau que nous avons obtenu de la
SNCF », avait indiqué, lors du conseil municipal de mars, Alain Ecobichon.
Sa reconstruction est, elle, prévue en 2022.